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lundi 19 novembre 2012

Il ne faut pas compter sur la presse française pour dire l'évidence


Il aura fallu que le magazine The Economist publie sa Une défavorable au gouvernement français pour que ce dernier se braque...

On nous prévient depuis longtemps. Les Jacques Sapir, Pierre Jovanovic ou Alain Soral répètent depuis de longs mois que la crise n'est pas finie. Pire, que la fin d'année sera terrible. A 45 jours de 2013, on devrait sans doute commencer à les écouter. The Economist, loin d'être un magazine subversif, n'y va pas par quatre chemins.
Selon l'hebdomadaire britannique , «la France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne», et «la crise pourrait frapper dès l'an prochain»The Economist est particulièrement virulent à l'encontre du nouveau président, François Hollande, et de son Premier ministre Jean-Marc Ayrault. «Ni M. Hollande ni M. Ayrault ne semblent être le genre de leader suffisamment courageux, capable d'imposer des réformes à l'encontre d'une opposition généralisée», explique-t-il dans un communiqué. Face à ces saillies, Arnaud Montebourg, devenu monsieur excuses du gouvernement, tente de ridiculiser le journal libéral-conservateur en déclarant ce matin sur Europe 1 que : "Franchement, The Economist ne s'est jamais distingué par son sens de la modération. C'est le Charlie Hebdo de la City". Se rend-il compte qu'il fait un compliment à l'hebdomadaire autrefois satyrique d'extrême-gauche?
Parce que The Economist n'en est pas à son coup d'essai. En même temps, il est difficile de résister à la moquerie de la nouvelle équipe qui dirige la France depuis le mois de mai dernier. Comment ne pas trouver inefficace (c'est un euphémisme) les diverses mesures prises par le gouvernement sur le plan de l'emploi? Si tant qu'il en existe! En revanche, des projets de loi qui n'intéressent qu'une partie infime des Français, ça, les socialistes adorent. "Mariage gay" et IVG remboursé à 100%, deux sujets capitaux, sont déjà entérinés. En 2013, on aura droit à la loi sur l'Interruption Volontaire de la Vie, sur le mariage entre gens d'espèces différentes ou encore sur une obligation qu'il fasse beau en été.
Une fois de plus, les socialistes se couvrent de ridicule. En refusant de voir la vérité en face, la situation dramatique que vivent les Français, le gouvernement Ayrault mène à sa propre perte. Malgré tout, cela doit être difficile de se rendre compte du quotidien de ses concitoyens, quand on est habitué depuis des années, à ne payer ni logement, ni repas, ni vêtements...
Source : newsring.fr

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